Documental: “La Revolució francesa”
Us presentem un interessant documental sobre la Revolució francesa produït pel “Canal de Historia” el 2005 sota el títol “La Revolución francesa, el estallido que cambió Europa”:
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Us presentem un interessant documental sobre la Revolució francesa produït pel “Canal de Historia” el 2005 sota el títol “La Revolución francesa, el estallido que cambió Europa”:
El 1799, Sieyès, autor del famós pamflet Què és el Tercer Estat? el 1789, va ser escollit director i va preparar un cop d’Estat amb l’ajuda de Napoleó Bonaparte, un militar jove i ambiciós molt popular en aquell moment a França per les seves victòries a les campanyes d’Itàlia i Egipte (1798).
Així, el 18 de Brumari (9 de novembre de 1799), Sieyès va aconseguir que Napoleó fos nomenat comandant de les tropes de París. Però el Consell dels Cinc-cents va rebre Napoleó amb el crit de “bandit”. Quan tot semblava perdut per als autors del cop, Lucien, germà de Napoleó, va ordenar la detenció dels diputats que s’havien oposat al cop d’Estat. Napoleó va prometre als francesos que tornaria la calma i va forçar el nomenament de tres cònsols provisionals (Sieyès, Ducos i ell mateix).
Així explicava el propi Napoleó Bonaparte la seva actuació en el cop d’Estat del 18 de Brumari:
Quan he tornat a París he trobat dividides totes les autoritats i l’acord establert sobre aquesta única veritat: que la Constitució estava mig destruïda o no podia salvar la llibertat. Tots els partits han acudit a mi, m’han revelat els seus secrets i m’han demanat suport. He rebutjat ser l’home d’un sol partit.
El Consell dels Ancians em va cridar; vaig respondre a la crida. Un pla de restauració general havia estat concertat per uns homes als quals la Nació estava acostumada a veure com els defensors de la llibertat, de la igualtat, de la propietat […]. Vaig creure que estava obligat a acceptar l’encàrrec per un deure envers els meus conciutadans, envers els soldats que moren en els nostres exèrcits, envers la glòria nacional adquirida al preu de la seva sang […].
Em presento al Consell dels Cinc-cents sol, sense armes, el cap descobert, tal com els ancians m’havien rebut i aplaudit; venia a recordar a la majoria la seva voluntat i assegurar-li el seu poder. Els punyals que amenaçaven els diputats s’aixequen immediatament contra el seu alliberador […]. Alhora els crits de bandit (hors la loi) se sentien contra el defensor de la llei.
Marie Gouze (Montauban, 7 de maig de 1748 – París, 3 de novembre de 1793), més coneguda com Olympe de Gouges, va ser una discreta escriptora francesa, que destacaria per ser l’autora, l’any 1791, de la Declaració dels Drets de la Dona i de la Ciutadana.
Nascuda a Montauban, en una família humil, de pare carnisser i mare rentadora, es casaria molt jove i quedaria vídua en poc temps amb un fill al seu càrrec. El 1788 es traslladaria al París pre-revolucionari on es canviaria el nom i emprendria una discreta carrera literària redactant obres de teatre, tot i l’escassa educació que havia rebut. Amb els diners que guanyava, gairebé no podia ni tan sols mantenir-se.
El 1789 s’abocaria a la Revolució francesa defensant una monarquia moderada. Va ser en aquest període quan va escriure un gran nombre d’articles, manifestos i discursos (uns trenta en total). El seu pensament, propi de la Il·lustració, ja havia quedat reflexat abans en algunes de les seves obres de teatre com L’esclavitud dels negres on criticava amb duresa l’esclavitud. Dels revolucionaris, n’admirava personatges com Mirabeau i La Fayette.
El 1791 va escriure la seva famosa Declaració dels Drets de la Dona i la Ciutadana com a reacció a la Declaració dels Drets de l’Home i del Ciutadà que només reconeixia la condició de ciutadania als homes i deixava les dones en una manifesta situació d’inferioritat.
Seguint la línia de Montesquieu, defensaria la separació de poders sense contradir-se amb el fet que el 1793 iniciés la defensa de Lluís XVI i s’oposés a la política de Robespierre i Marat. Per les seves idees polítiques seria guillotinada el 3 de novembre de 1793, acusada de ser l’autora d’un cartell de propaganda girondina.
DECLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE
PREAMBULE
Les mères, les filles, les surs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes murs, et au bonheur de tous.
En conséquence, le sexe supérieur, en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Etre suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.
Article premier. La Femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de la Femme et de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et surtout la résistance à l’oppression.
Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation, qui n’est que la réunion de la Femme et de l’Homme: nul corps, nul individu, ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4. La liberté et la justice consistent à rendre tout ce qui appartient à autrui; ainsi l’exercice des droits naturels de la femme n’a de bornes que la tyrannie perpétuelle que l’homme lui oppose; ces bornes doivent être réformées par les lois de la nature et de la raison.
Article 5. Les lois de la nature et de la raison défendent toutes actions nuisibles à la société; tout ce qui n’est pas défendu pas ces lois, sages et divines, ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elles n’ordonnent pas.
Article 6. La loi doit être l’expression de la volonté générale; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7. Nulle femme n’est exceptée; elle est accusée, arrêtée, et détenue dans les cas déterminés par la loi: les femmes obéissent comme les hommes à cette loi rigoureuse.
Article 8. La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée aux femmes.
Article 9. Toute femme étant déclarée coupable; toute rigueur est exercée par la Loi.
Article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes fondamentales, la femme a le droit de monter sur l’échafaud; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune; pourvu que ses manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de la femme, puisque cette liberté assure la légitimité des pères envers les enfants. Toute Citoyenne peut donc dire librement, je suis mère d’un enfant qui vous appartient, sans qu’un préjugé barbare la force à dissimuler la vérité ; sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Article 12. La garantie des droits de la femme et de la Citoyenne nécessite une utilité majeure; cette garantie doit être instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de celles à qui elle est confiée.
Article 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, les contributions de la femme et de l’homme sont égales ; elle a part à toutes les corvées, à toutes les tâches pénibles; elle doit donc avoir de même part à la distribution des places, des emplois, des charges, des dignités et de l’industrie.
Article 14. Les Citoyennes et Citoyens ont le droit de constater par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique. Les Citoyennes ne peuvent y adhérer que par l’admission d’un partage égal, non seulement dans la fortune, mais encore dans l’administration publique, et de déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée de l’impôt.
Article 15. La masse des femmes, coalisée pour la contribution à celle des hommes, a le droit de demander compte, à tout agent public, de son administration.
Article 16. Toute société, dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution; la constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation, n’a pas coopéré à sa rédaction.
Article 17. Les propriétés sont à tous les sexes réunis ou séparés: elles ont pour chacun un droit lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
POSTAMBULE
Femme, réveille-toi; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers; reconnais tes droits. Le puissant empire de la nature n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges. Le flambeau de la vérité a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation. L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers. Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles? Quels sont les avantages que vous recueillis dans la révolution? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n’avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire est détruit; que vous reste t-il donc? La conviction des injustices de l’homme. La réclamation de votre patrimoine, fondée sur les sages décrets de la nature; qu’auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise? Le bon mot du Législateur des noces de Cana? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique, mais qui n’est plus de saison, ne vous répètent : femmes, qu’y a-t-il de commun entre vous et nous? Tout, auriez vous à répondre. S’ils s’obstinent, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie; déployez toute l’énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, non serviles adorateurs rampants à vos pieds, mais fiers de partager avec vous les trésors de l’Etre Suprême. Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir; vous n’avez qu’à le vouloir. Passons maintenant à l’effroyable tableau de ce que vous avez été dans la société; et puisqu’il est question, en ce moment, d’une éducation nationale, voyons si nos sages Législateurs penseront sainement sur l’éducation des femmes.
Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l’administration nocturne des femmes; le cabinet n’avait point de secret pour leur indiscrétion; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l’ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
Traducció al català de la Declaració de Drets de la Dona i la Ciutadana
Preàmbul
Les mares, les filles, les germanes, representants de la nació, demanen ser constituïdes en assemblea nacional.
Considerant que la ignorància, l’oblit o el mensypreu dels drets de la dona són les úniques causes de les desgràcies públiques i de la corrupció dels governs, hem decidit exposar en una solemne Declaració els drets naturals, inalienables i sagrats de la dona a fi que aquesta declaració constantment presentada a tots els membres del cos social els recordi sempre els seus drets i els seus deures per tal que els actes del poder de les dones i els del poder dels homes, podent se comparats en cada moment amb la finalitat de tota institució pública, siguin així més respectats perquè les reclamacions de les ciutadanes, fundades des d’ara en principis simples i incontestables, col•laborin sempre en el manteniment de la constitució, dels bons costums i en la felicitat de tots.
En conseqüència, el sexe superior tant en bellesa com en coratge, en els sofriments maternals, reconeix i declara, en presència i sota els auspicis de l’Ésser Suprem, els Drets següents de la Dona i de la Ciutadana.
Articles
I. La Dona neix lliure i roman igual a l’home en drets. Les distincions socials poden estar fundades en la utilitat comuna
II. La finalitat de qualsevol associació política és la conservació dels drets naturals i imprescriptibles de la Dona i de l’Home: aquests drets són la llibertat, la propietat, la seguretat i, per sobre de tots, la resistència a l’opressió.
III. El principi de qualsevol sobirania resideix essencialment en la Nació, la qual no és res més que la reunió de la dona i l’home: cap cos, cap individu, no pot exercir l’autoritat que no emani expressament d’això per a tots: sent totes les ciutadanes i tots els ciutadans iguals davant els seus ulls, han de ser igualment admissibles en totes les dignitats, llocs i treballs públics, segons les seves capacitats i sense altres distincions que les seves virtuts i el seu talent.
IV. La llibertat i la justícia consisteixen a tornar tot el que pertany a un altre; així, l’exercici dels drets naturals de la dona no té més límits que la tirania que l’home li oposa, i aquests límits han de ser reformats per les lleis de la naturalesa i la raó.
V. Les lleis de la naturalesa i de la raó prohibeixen totes les accions perjudicials per a la societat: tot el que no està prohibit per aquestes lleis, sàvies i divines, no pot ser impedit i ningú no pot estar obligat a fer el que no ordenen.
VI. La llei ha de ser l’expressió de la voluntat general; totes les ciutadanes i tots els ciutadans han de contribuir personalment o mitjançant els seus representants a la seva formació.
VII. No s’exceptua cap dona; la dona és acusada, arrestada o detinguda en els casos determinats per la Llei. Les dones obeeixen com els homes aquesta Llei rigorosa.
VIII. La llei no ha d’establir més que penes estrictes i evidentment necessàries, i ningú no pot ser castigat més que en virtut d’una llei establerta anteriorment al seu delicte i legalment aplicada a les dones.
IX. Quan una dona ha estat declarada culpable, tot el rigor és exercit per la Llei.
X. Ningú no ha de ser fustigat per les seves opinions més fonamentals, la dona té el dret per a pujar al cadafal; ha de tenir igualment el de pujar a la tribuna, sempre que les seves manifestacions no pertorbin l’ordre públic establert per la llei.
XI. La lliure comunicació de les idees i de les opinions és un dels drets més preciosos de la dona ja que aquesta llibertat assegura la legitimitat dels pares respecte dels fills. Tota ciutadana pot, doncs, manifestar lliurement: sóc la mare d’un fill que us pertany, sense que un prejudici bàrbar l’obligui a dissimular la veritat, excepte per respondre de l’abús d’aquesta llibertat en els casos determinats per la llei.
XII. La garantia dels drets de la dona i de la ciutadana necessita una major utilitat; aquesta garantia ha de ser instituïda per a la millora de tot i no per a la utilitat particular d’aquelles a les quals se’ls ha confiat.
XIII. Per al manteniment de la força pública i per a les despeses de l’administració, les contribucions de la dona i de l’home són iguals; ella participa en totes les càrregues, en tots els treballs penosos; ha de participar, així mateix, en la distribució dels llocs de treball, càrrecs, dignitats i també en la indústria.
XIV. Les ciutadanes i els ciutadans tenen el dret de constatar per ells mateixos, o mitjançant els seus representants, la necessitat de la contribució pública. Les ciutadanes només poden adherir-s’hi admetent un repartiment igual, no solament en la fortuna, sinó a més en l’administració pública i la determinació de la quota, la base, la recaptació, la durada de l’impost.
XV. La massa de les dones, unida per la contribució amb la dels homes, té el dret a demanar comptes a tot agent públic de la seva administració.
XVI. Tota societat en què la garantia dels drets no està assegurada, ni la separació de poder determinada, no té constitució; la constitució és nul•la si la majoria dels individus que componen la nació no ha cooperat en la seva redacció.
XVII. Les propietats són per a tots dos sexes reunits o separats; tenen, per a cadascú, un dret inviolable i sagrat; ningú no en pot veure’s privat en tant que veritable patrimoni de la natura, llevat que la necessitat pública, legalment constatada, ho exigís de forma evident i amb la condició d’una justa i anterior indemnització.
Epíleg
Dona desperta’t; el repic de campanes de la raó es fa sentir en tot l’univers; reconeix els teus drets. El poderós imperi de la Natura ja no està envoltat de prejudicis, de fanatisme, de superstició i de mentides. La torxa de la veritat ha dissipat tots els núvols de la neciesa i de la usurpació.
L’home esclau ha multiplicat les seves forces, ha necessitat recórrer a les teves per trencar les seves cadenes. Una vegada lliure s’ha tornat injust amb la seva companya. Oh, dones! Dones, quan deixareu d’estar cegues? Quins són els avantatges que heu aconseguit amb la revolució? Un menyspreu més acusat, un desdeny més assenyalat. Al llarg dels segles de corrupció, solament heu regnat sobre la debilitat dels homes. El vostre imperi ha estat destruït, que us n’ha restat? La convicció de les injustícies de l’home. La reclamació del vostre patrimoni; basada en els savis decrets de la natura; qui podria sentir por per una causa tan formosa. La bona paraula del Legislador de les Noces de Canà. Tenim por que els nostres legisladors francesos, correctors d’aquesta moral, durant molt de temps penjada de les branques de la política, però que ja no està de moda, us repeteixin: dones, què tenim en comú vosaltres i nosaltres. Tot, podríem respondre. Si s’obstinessin en la seva debilitat, per col•locar aquesta inconseqüència en contradicció amb els seus principis, oposeu valerosament la força de la raó i les il•lusòries pretensions de superioritat; reuniu-vos sota els estendards de la filosofia; desplegueu tota l’energia del vostre caràcter i aviat veureu aquests orgullosos, ja no servils adoradors rampants als vostres peus, sinó orgullosos de compartir amb els vostres tresors l’Ésser Suprem. Quins siguin els entrebancs que us posin, està a les vostres mans poder enderrocar-los.
El calendari republicà francès (o calendari revolucionari francès) va ser instaurat per un decret de la Convenció Nacional amb el qual s’abolia l’«era vulgar» per als usos civils i es definia el 22 de setembre de 1792 com el primer dia de l’anomenada «era dels francesos». El disseny mirava d’adaptar el calendari al sistema decimal i eliminar-ne les referències de caire religiós.
El calendari republicà va ser dissenyat pel matemàtic Gilbert Romme. Tanmateix, se sol atribuir al poeta Fabre d’Églantine, el nom dels mesos i als dies.
El calendari va ser adoptat per la Convenció Nacional, controlada pels jacobins, el 24 d’octubre de 1793; es va fixar que el primer dia d’aquest nou calendari seria el 22 de setembre de 1792, que coincidia amb la proclamació de la República i amb l’equinocci de tardor. D’aquesta manera, el calendari començava uns 13 mesos abans de la data en què va ser oficialment adoptat.
El calendari va ser d’aplicació civil a França, els territoris ocupats militarment pels exèrcits francesos i les seves colònies fins que Napoleó Bonaparte va abolir-ne el seu ús oficial l’1 de gener de 1806 com una manera d’eliminar els signes de la vella democràcia republicana, atès que s’havia proclamat emperador dels francesos al desembre de 1804 i havia creat la nova noblesa imperial, ambdós conceptes incompatibles amb la naturalesa d’aquest calendari. Alhora, amb la derogació es volia segellar la reconciliació amb l’Església i el Papat, forjada pel Concordat de 1801 i dels quals va aconseguir- una certa tolerància després de restaurar les festivitats civils i religioses de la Església catòlica amb el Nou Calendari.
El calendari republicà o revolucionari, però, va ésser oficial dues vegades més. En primer lloc i de forma molt breu, després de l’enderrocament de Napoleó. En segon lloc, durant l’efímera Comuna de París (de març a maig de 1871).
Els anys del calendari revolucionari francès s’acostumaven a escriure amb xifres romanes, i es comptaven a partir de l’inici de l’Era Republicana, que començava el dia 22 de setembre de 1792 (proclamació de la República).
Al calendari republicà, l’any sempre tenia 12 mesos de 30 dies cadascun.
Els mesos es dividien en tres dècades de 10 dies cadascuna, per la qual cosa desapareixien les setmanes tradicionals de 7 dies. Els mesos no coincidien amb els mesos del calendari Gregorià, perquè el calendari republicà comença sempre el compte dels mesos amb l’inici astronòmic de les estacions.
Els noms dels mesos adoptaven denominacions de fenòmens naturals i de l’agricultura:
Tardor: (terminació: -aire):
Hivern: (terminació: -ôse):
Primavera: (terminació: -al):
Estiu: (terminació: -dor):
Cadascun dels deu dies de les dècades s’anomenaven, senzillament, d’acord amb el seu cardinal (primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi).
A diferència del Calendari Gregorià, on cada dia s’associa amb un sant o santa, el calendari republicà associava cada jornada amb una planta, un animal o una eina del camp.
Com que la suma dels 12 mesos de 30 dies dóna com a resultat un total de 360 dies, en acabar l’any al mes de Fructidor s’hi afegeixien 5 dies (6 si era un any de traspàs) a fi d’adequar el calendari als 365 dies de l’any comú. A l’origen, aquests dies es coneixien com a Sans-culottides, per bé que després de l’any III (1795) van ser coneguts simplement com a jours complémentaires (dies complementaris) i van tenir la consideració de festes nacionals sota la Primera República. Aquests dies són:
La Constitució Civil del Clergat va ser un conjunt de disposicions legislatives aprovades per l’Assemblea Constituent de França (12 de juliol de1790), sancionades per Lluís XVI, que regulaven la distribució dels oficis eclesiàstics, els nomenaments i la dotació del clergat.
Les diòcesis passaven de 135 a 85, dividides entre 10 metròpolis, i les parròquies no podien tenir un àmbit inferior a les 6.000 persones; els únics càrrecs admesos eren els de bisbe i rector, amb desaparició de tots els altres (arquebisbes, canonges, etc); tots els pastors havien de ser designats per elecció popular directa, i els bisbes electes informarien el papa, però no en demanarien la confirmació; la jurisdicció diocesana era detinguda pel consell episcopal, el clergat era retribuït per l’estat, i els serveis religiosos eren gratuïts.
Els bisbes diputats a l’Assemblea oposarien un moderat refús a la llei, insistint en el fet que el nou ordenament havia de ser tractat directament amb l’Església. Així, el papa Pius VI publicaria un breu (1791) condemnant aquesta Constitució, fet que encara agreujaria la situació de l’Església Gal·licana.
Efectivament, la Constitució havia estat aplicada i una seixantena de bisbes havien estat elegits i consagrats. La ruptura de l’Estat revolucionari amb Roma significaria la divisió entre l’Església “nacional” (constitucional, juramentada i “revolucionària”) i l’Església “de l’Antic Règim”, d’obediència romana i caràcter refractari.
CONSTITUTION CIVILE DU CLERGÉ (12 juillet 1790)
TITRE 1er. – Des offices ecclésiastiques.
Article 1. Chaque département formera un seul diocèse, et chaque diocèse aura la même étendue et les mêmes limites que le département.
Art. 2. Les sièges des évêchés des 83 départements du royaume seront fixés… suivent les noms des villes où les évêchés seront établis. Tous les autres évêchés existant dans les 83 départements du royaume, et qui ne sont pas nommément compris au présent article, sont et demeurent supprimés.
Art. 3. Le royaume sera divisé en dix arrondissements métropolitains, dont les sièges seront Rouen, Reims, Besançon, Rennes, Paris, Bourges, Bordeaux, Toulouse, Aix et Lyon. Suivent les noms de ces arrondissements d’après leur position géographique, comme les côtes de la Manche, le nord-est, le centre, etc., avec la liste des départements que chacun d’eux doit contenir.
Art. 4. Il est défendu à toute église ou paroisse de France, et à tout citoyen français, de reconnaître en aucun cas, sous quelque pretexte que ce soit, l’autorité d’un évêque ordinaire ou métropolitain dont le siège serait établi sous la dénomination d’une puissance étrangère, ni celle de ses délégués résidant en France ou ailleurs : le tout sans préjudice de l’unité de foi et de communion qui sera entretenue avec le chef visible de l’Eglise universelle, ainsi qu’il sera dit ci-après.
Art. 5. Lorsque l’évêque diocésain aura prononcé dans son synode sur des matières de sa compétence, il y aura lieu au recours au métropolitain, lequel prononcera dans le synode métropolitain.
Art. 6. Il sera procédé incessamment, et sur l’avis de l’évêque diocésain et de l’administration des districts, à une nouvelle formation et circonscription de toutes les paroisses du royaume : le nombre et l’étendue en seront déterminés d’après les règles qui vont être établies.
Art. 7. L’église cathédrale de chaque diocèse sera ramenée à son état primitif, d’être en même temps église paroissiale et église épiscopale, par la suppression des paroisses, et par le démembrement des habitations qu’il sera jugé convenable d’y réunir.
Art. 8. La paroisse épiscopale n’aura pas d’autre pasteur immédiat que l’évêque. Tous les prêtres qui y seront établis seront ses vicaires et en feront les fonctions.
Art. 9. Il y aura seize vicaires de l’église cathédrale dans les villes qui comprendront plus de dix mille âmes, et douze seulement où la population sera au-dessous de dix mille âmes.
Art. 10. Il sera conservé ou établi dans chaque diocèse un seul séminaire pour la préparation aux ordres, sans entendre rien préjuger, quant à présent, sur les autres maisons d’instruction et d’éducation.
Art. 11. Le séminaire sera établi, autant que faire se pourra, près de l’église cathédrale, et même dans l’enceinte des bâtiments destinés à l’habitation de l’évêque.
Art. 12. Pour la conduite et l’instruction des jeunes élèves reçus dans le séminaire il y aura un vicaire supérieur et trois vicaires directeurs subordonnés à l’évêque.
Art. 13. Les vicaires supérieurs et vicaires directeurs sont tenus d’assister, avec les jeunes ecclésiastiques du séminaire, à tous les offices de la paroisse cathédrale, et d’y faire toutes les fonctions dont l’évêque ou son premier vicaire jugera à propos de les charger.
Art. 14. Les vicaires des églises cathédrales, les vicaires supérieurs et vicaires directeurs du séminaire, formeront ensemble le conseil habituel et permanent de l’évêque, qui ne pourra faire aucun acte de juridiction, en ce qui concerne le gouvernement du diocèse et du séminaire, qu’après en avoir délibéré avec eux ; pourra néanmoins l’évêque, dans le cours de ses visites, rendre seul telles ordonnances provisoires qu’il appartiendra.
Art. 15. Dans toutes les villes et bourgs qui ne comprendront pas plus de six mille âmes, il n’y aura qu’une seule paroisse ; les autres paroisses seront supprimées et réunies à l’église principale.
Art. 16. Dans les villes où il y a plus de six mille âmes, chaque paroisse pourra comprendre un plus grand nombre de paroissiens, et il en sera conservé ou établi autant que les besoins des peuples et les localités le demanderont.
Art. 17. Les assemblées administratives, de concert avec l’évêque diocésain, désigneront à la prochaine législature les paroisses, annexes ou succursales des villes ou de campagne qu’il conviendra de réserver ou d’étendre, d’établir ou de supprimer, et ils en indiqueront les arrondissements d’après ce que demanderont les besoins des peuples, la dignité du culte et les différentes localités.
Art. 18. Les assemblées administratives et l’évêque diocésain pourront même, après avoir arrêté entre eux la suppression et réunion d’une paroisse, convenir que dans les lieux écartés, ou qui pendant une partie de l’année ne communiqueront que difficilement avec l’église paroissiale, il sera établi ou conservé une chapelle où le curé enverra, les jours de fête ou de dimanche, un vicaire pour y dire la messe et faire au peuple les instructions nécessaires.
Art. 19. La réunion qui pourra se faire d’une paroisse à une autre emportera toujours la réunion des biens de la fabrique de l’église supprimée à la fabrique de l’église où se fera la réunion.
Art. 20. Tous titres et offices autres que ceux mentionnés en la présente constitution, les dignités, canonicats, prébendes, demi-prébendes, chapelles, chapellenies, tant des églises cathédrales que des églises collégiales, et tous chapitres réguliers et séculiers de l’un et l’autre sexe, les abbayes et prieurés en règle ou en commende, aussi de l’un et de l’autre sexe et tous autres bénéfices et prestimonies généralement quelconques, de quelque nature et sous quelque dénomination que ce soit, sont, à compter du jour de la publication du présent décret, éteints et supprimés sans qu’il puisse jamais en être établi de semblables.
Art. 21. Tous bénéfices en patronage laïque sont soumis à toutes les dispositions des décrets concernant les bénéfices de pleine collation ou de patronage ecclésiastique.
Art. 22. Sont pareillement compris aux dites dispositions tous titres et fondations de pleine collation laïcale, excepté les chapelles actuellement desservies dans l’enceinte des maisons particulières ; par un chapelain ou desservant à la seule disposition du propriétaire.
Art. 23. Le contenu dans les articles précédents aura lieu, nonobstant toutes clauses, même de réversion, apposés dans les actes de fondation.
Art. 24. Les fondations de messes et autres services, acquittés présentement dans les églises paroissiales par les curés et par les prêtres qui y sont attachés, sans être pourvus de leurs places en titre perpétuel de bénéfice, continueront provisoirement à être acquittées et payées comme par le passé, sans néanmoins que dans les églises où il est établi des sociétés de prêtres non pourvus en titre perpétuel de bénéfice, et connus sous les divers noms de filleuls, agrégés, familiers, communalistes, mépartistes, chapelains ou autres, ceux d’entre eux qui viendront à mourir ou à se retirer puissent être remplacés.
Art. 25. Les fondations faites pour subvenir à l’éducation des parents des fondateurs continueront d’être exécutées conformément aux dispositions écrites dans les titres de fondation ; et à l’égard de toutes autres fondations pieuses, les parties intéressées présenteront leurs mémoires aux assemblées de département, pour, sur leur avis et celui de l’évêque diocésain, être statué par le corps législatif sur leur conservation ou leur remplacement.
TITRE II. – Nomination aux bénéfices.
Art. 1er. A compter du jour de la publication du présent décret, on ne connaîtra qu’une seule manière de pourvoir aux évêchés et aux cures, c’est à savoir, la forme des élections.
Art. 2. Toutes les élections se feront par la voie du scrutin et à la pluralité absolue des suffrages.
Art. 3. L’élection des évêques se fera dans la forme prescrite et par le corps électoral indiqué, dans le décret du 22 décembre 1789, pour la nomination des membres de l’assemblée de département.
Art. 4. Sur la première nouvelle que le procureur général syndic du département recevra de la vacance du siège épiscopal, par mort, démission ou autrement, il en donnera avis aux procureurs-syndics des districts, à l’effet par eux de convoquer les électeurs qui auront procédé à la dernière nomination des membres de l’assemblée administrative, et en même temps il indiquera le jour où devra se faire l’élection de l’évêque, lequel sera, au plus tard, le troisième dimanche après la lettre d’avis qu’il écrira.
Art. 5. Si la vacance du siège épiscopal arrivait dans les quatre derniers mois de l’année où doit se faire l’élection des membres de l’administration du département, l’élection de l’évêque serait différée et renvoyée à la prochaine assemblée des électeurs.
Art. 6. L’élection de l’évêque ne pourra se faire où être commencée qu’un jour de dimanche, dans l’église principale du chef-lieu du département, à l’issue de la messe paroissiale, à laquelle seront tenus d’assister tous les électeurs.
Art. 7. Pour être éligible à un évêché, il sera nécessaire d’avoir rempli, au moins pendant quinze ans, les fonctions du ministère ecclésiastique dans le diocèse, en qualité de curé, de desservant ou de vicaire, ou comme vicaire supérieur, ou comme vicaire directeur du séminaire.
Art. 8. Les évêques dont les sièges sont supprimés par le présent décret pourront être élus aux évêchés actuellement vacants, ainsi qu’à ceux qui vaqueront par la suite, ou qui sont érigés en quelques départements, encore qu’ils n’eussent pas quinze années d’exercice.
Art. 9. Les curés et autres ecclésiastiques qui par l’effet de la nouvelle circonscription des diocèses, se trouveront dans un diocèse différent de celui où ils exerçaient leurs fonctions, seront réputés les avoir exercées dans leur nouveau diocèse, et ils y seront, en conséquence, éligibles, pourvu qu’ils aient d’ailleurs le temps d’exercice ci-devant exigé.
Art. 10. Pourront aussi être élus les curés actuels qui auraient dix années d’exercice dans une cure du diocèse, encore qu’ils n’eussent pas auparavant rempli les fonctions de vicaire.
Art. 11. Il en sera de même des curés dont les paroisses auraient été supprimées en vertu du présent décret, et il leur sera compté comme temps d’exercice celui qui se sera écoulé depuis la suppression de leur cure.
Art. 12. Les missionnaires, les vicaires généraux des évêques, les ecclésiastiques desservant les hôpitaux, ou chargés de l’éducation publique, seront pareillement éligibles, lorsqu’ils auront rempli leurs fonctions pendant quinze ans, à compter de leur promotion au sacerdoce.
Art. 13. Seront pareillement éligibles tous dignitaires, chanoines, ou en général tous bénéficiers et titulaires qui étaient obligés à résidence, ou exerçaient des fonctions ecclésiastiques, et dont les bénéfices, titres, offices ou emplois se trouvent supprimés par le présent décret, lorsqu’ils auront quinze années d’exercice comptées comme il est dit des curés dans l’article précédent.
Art. 14. La proclamation de l’élu se fera par le président de l’assemblée électorale dans l’église où l’élection aura été faite, en présence du peuple et du clergé, et avant de commencer la messe solennelle qui sera célébrée à cet effet.
Art. 15. Le procès-verbal de l’élection et de la proclamation sera envoyé au roi par le président de l’assemblée des électeurs, pour donner à Sa Majesté connaissance du choix qui aura été fait.
Art. 16. Au plus tard dans le mois qui suivra son élection, celui qui aura été élu à un évêché se présentera en personne à son évêque métropolitain ; et s’il est élu pour le siège de la métropole, au plus ancien évêque de l’arrondissement, avec le procès-verbal d’élection et de proclamation, et il le suppliera de lui accorder la confirmation canonique.
Art. 17. Le métropolitain ou l’ancien évêque aura la faculté d’examiner l’élu, en présence de son conseil, sur sa doctrine et sur ses moeurs ; s’il le juge capable, il lui donnera l’institution canonique ; s’il croit devoir la lui refuser, les causes du refus seront données par écrit, signées du métropolitain et de son conseil, sauf aux parties intéressées à se pourvoir en voie d’appel comme d’abus, ainsi qu’il sera dit ci-après.
Art. 18. L’évêque à qui la confirmation sera demandée ne pourra exiger de l’élu d’autre serment, sinon qu’il fait profession de la religion catholique, apostolique et romaine.
Art. 19. Le nouvel évêque ne pourra s’adresser au pape pour en obtenir aucune confirmation ; mais il lui écrira comme au chef visible de l’Eglise universelle, en témoignage de l’unité de foi et de la communion qu’il doit entretenir avec lui.
Art. 20. La consécration de l’évêque ne pourra se faire que dans son Eglise cathédrale par son métropolitain, ou, à son défaut, par le plus ancien évêque de l’arrondissement de la métropole assisté des évêques des deux diocèses les plus voisins, un jour de dimanche, pendant la messe paroissiale, en présence du peuple et du clergé.
Art. 21. Avant que la cérémonie de la consécration commence l’élu prêtera, en présence des officiers municipaux, du peuple et du clergé, le serment solennel de veiller avec soin sur les fidèles du diocèse qui lui est confié, d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi, et de maintenir de tout son pouvoir la constitution décrétée par l’Assemblée nationale et acceptée par le roi.
Art. 22. L’évêque aura la liberté de choisir les vicaires de son Eglise cathédrale dans tout le clergé de son diocèse, à la charge par lui de ne pouvoir nommer que des prêtres qui auront exercé des fonctions ecclésiastiques au moins pendant dix ans. Il ne pourra les destituer que de l’avis de son conseil, et par une délibération qui y aura été prise à la pluralité des voix, en connaissance de cause.
Art. 23. Les curés actuellement établis en aucunes églises cathédrales, ainsi que ceux des paroisses qui seront supprimées pour être réunies à l’église cathédrale et en former le territoire, seront de plein droit, s’ils le demandent, les premiers vicaires de l’évêque, chacun suivant l’ordre de leur ancienneté dans les fonctions pastorales.
Art. 24. Les vicaires supérieurs et vicaires directeurs du séminaire seront nommés par l’évêque et son conseil, et ne pourront être destitués que de la même manière que les vicaires de l’église cathédrale.
Art. 25. L’élection des curés se fera dans la forme prescrite, et les électeurs indiqués dans le décret du 22 décembre 1789, pour la nomination des membres de l’assemblée administrative du district.
Art. 26. L’assemblée des électeurs, pour la nomination aux cures, se formera tous les ans à l’époque de la formation des assemblées du district, quand même il n’y aurait qu’une seule cure vacante dans le district ; à l’effet de quoi les municipalités seront tenues de donner avis au procureur-syndic du district de toutes les vacances de cures qui arriveront dans leur arrondissement, par mort, démission ou autrement.
Art. 27. En convoquant l’assemblée des électeurs, le procureur-syndic enverra à chaque municipalité la liste de toutes les cures auxquelles il faudra nommer.
Art. 28. L’élection des curés se fera par scrutins séparés pour chaque cure vacante.
Art. 29. Chaque électeur, avant de mettre son bulletin dans le vase du scrutin, fera serment de ne nommer que celui qu’il aura choisi en son âme et conscience comme le plus digne, sans y avoir été déterminé par dons, promesses, sollicitations ou menaces. Ce serment sera prêté pour l’élection des évêques comme pour celle des curés.
Art. 30. L’élection des curés ne pourra se faire ou être commencée qu’un jour de dimanche, dans la principale église du chef-lieu de district, à l’issue de la messe paroissiale, à laquelle tous les électeurs seront tenus d’assister.
Art. 31. La proclamation des élus sera faite par le corps électoral, dans l’église principale, avant la messe solennelle qui sera célébrée à cet effet et en présence du peuple et du clergé.
Art. 32. Pour être éligible à une cure, il sera nécessaire d’avoir rempli les fonctions de vicaire dans une paroisse ou dans un hôpital, ou autre maison de charité du diocèse, au moins pendant cinq ans.
Art. 33. Les curés dont les paroisses auront été supprimées en exécution du présent décret, pourront être élus, encore qu’ils n’eussent pas cinq années d’exercice dans le diocèse.
Art. 34. Seront pareillement éligibles aux cures tous ceux qui ont été ci-dessus déclarés éligibles aux évêchés, pourvu qu’ils aient aussi cinq années d’exercice.
Art. 35. Celui qui aura été proclamé élu à une cure se présentera en personne à l’évêque avec le procès-verbal de son élection et proclamation, à l’effet d’obtenir de lui l’institution canonique.
Art. 36. L’évêque aura la faculté d’examiner l’élu, en présence de son conseil, sur sa doctrine et ses mœurs ; s’il le juge capable, il lui donnera l’institution canonique ; s’il croit devoir la lui refuser, les causes du refus seront données par écrit, signées de l’évêque et de son conseil, sauf aux parties le recours à la puissance civile, ainsi qu’il sera dit ci-après.
Art. 37. En examinant l’élu qui lui demandera l’institution canonique, l’évêque ne pourra exiger de lui d’autre serment, sinon qu’il fait profession de la religion catholique, apostolique et romaine.
Art. 38. Les curés élus et institués prêteront le même serment que les évêques dans leur église, un jour de dimanche, avant la messe paroissiale, en présence des officiers municipaux du lieu, du peuple et du clergé. Jusque-là ils ne pourront faire aucune fonction curiale.
Art. 39. Il y aura, tant dans l’église cathédrale que dans chaque église paroissiale, un registre particulier, sur lequel le secrétaire greffier de la municipalité du lieu écrira sans frais le procès-verbal de la prestation du serment de l’évêque ou du curé, et il n’y aura pas d’autre acte de prise de possession que ce procès-verbal.
Art. 40. Les évêchés et les cures seront réputés vacants jusqu’à ce que les élus aient prêté le serment ci-dessus mentionné.
Art. 41. Pendant la vacance du siège épiscopal, le premier, et, à son défaut, le second vicaire de l’église cathédrale remplacera l’évêque, tant dans ses fonctions curiales que pour les actes de juridiction qui n’exigent pas le caractère épiscopal ; mais en tout il sera tenu de se conduire par les avis du conseil.
Art. 42. Pendant la vacance d’une cure, l’administration de la paroisse est confiée au premier vicaire, sauf à y établir un vicaire de plus si la municipalité le requiert ; et dans le cas où il n’y aurait pas de vicaire dans la paroisse, il y sera établi un desservant par l’évêque.
Art. 43. Chaque curé aura le droit de choisir ses vicaires ; mais il ne pourra fixer son choix que sur des prêtres ordonnés ou admis pour le diocèse par l’évêque.
Art. 44. Aucun curé ne pourra révoquer ses vicaires que pour des causes légitimes, jugées telles par l’évêque et son conseil.
Text votat per l’Assemblea Constituent francesa el 26 d’agost de 1789. La seva redacció recollia la influència de la declaració d’Independència dels Estats Units d’Amèrica (1776) i del pensament dels filòsofs il·lustrats del segle XVIII.
Proclamava la igualtat de tots els homes (article 1), i també els seus drets naturals i inalienables, que són la llibertat, la propietat, la seguretat i la resistència a l’opressió (article 2). Declarava la preeminència de la sobirania de la Nació, afirmava que la llei havia d’esdevenir l’expressió de la voluntat general (article 6), instaurava la llibertat d’opinió, d’impremta i religiosa, establia la separació de poders i, en el darrer article, insistia en la inviolabilitat del dret de propietat.
Va ser utilitzada com a preàmbul de la Constitució francesa de 1791 i va tenir una gran influència en tots els moviments revolucionaris posteriors d’alliberament de l’absolutisme arreu d’Europa.
Text de la Declaració de Drets de l’Home i del Ciutadà (1789):
Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
Article premier. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
Article 5. La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article 6. La loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article 7. Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l’instant ; il se rend coupable par la résistance.
Article 8. La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.
Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Article 12. La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.
Article 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
Article 14. Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article 15. La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
Article 16. Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Text en català:
Els representants del poble francès, constituïts en Assemblea Nacional, considerant que la ignorància, l’oblit o el menyspreu dels drets de l’home són les úniques causes de les desgràcies públiques i de la corrupció dels governs, han resolt exposar, en una Declaració solemne, els drets naturals, inalienables i sagrats de l’home; a fi que aquest declaració, constantment present a tots els membres del cos social, els recordi sens treva els seus drets i els seus deures; a fi que els actes del poder legislatiu i els del poder executiu, podent ser a cada instant comparats amb la finalitat de tota institució política, en resultin més respectats; a fi que les reclamacions dels ciutadans, fundades a partir d’ara en principis simples i incontestables, tendeixin sempre al manteniment de la Constitució i a la felicitat de tots.
En conseqüència, l’Assemblea Nacional reconeix i declara, en presència i sota els auspicis de l’Ésser Suprem, els següents drets de l’home i del ciutadà.
Article 1. Els homes neixen i resten lliures i iguals en drets; les distincions socials només poden estar fundades en la utilitat comuna.
Article 2. La finalitat de tota associació política és la conservació dels drets naturals i imprescriptibles de l’home. Aquests drets són la llibertat, la propietat, la seguretat i la resistència a l’opressió.
Article 3. El principi de tota sobirania resideix essencialment en la nació: cap cos, cap individu, no pot exercir cap mena d’autoritat que no emani d’ella expressament.
Article 4. La llibertat consisteix en poder fer tot el que no sigui perjudicial per als altres. Així, l’exercici dels drets naturals de cada home no té cap més límit que aquells que asseguren als altres membres de la societat gaudir d’aquests mateixos drets; aquests límits només poden ser determinats per la llei.
Article 5. La llei només té dret a prohibir les accions nocives per a la societat. Tot allò que no està prohibit per la llei no pot ser impedit, i ningú no pot ser obligat a fer el que la llei no ordena.
Article 6. La llei és la expressió de la voluntat general. Tots els ciutadans tenen dret a cooperar personalment, o per mitjà dels seus representants, en la seva formació. La llei ha de ser idèntica per a tothom, tant per protegir com per castigar. Com que tots els ciutadans són iguals davant dels seus ulls, són igualment admissibles a totes les dignitats, càrrecs i feines públiques, segons la seva capacitat, i sense cap més distinció que la de les seves virtuts i talents.
Article 7. Cap home no pot ser acusat, arrestat ni detingut sinó en els casos determinats per la llei i segons les formes prescrites per ella. Els qui sol·liciten, expedeixen, executen o fan executar ordres arbitràries han de ser castigats; però tot ciutadà cridat o detingut en virtut de la llei ha d’obeir a l’instant; la resistència el fa culpable.
Article 8. La llei només pot establir penes estrictament i evidentment necessàries; i ningú no pot ser castigat sinó en virtut d’una llei establerta i promulgada anteriorment al delicte, i legalment aplicada.
Article 9. Ja que tot home és considerat innocent fins que hagi estat declarat culpable, si es jutja indispensable arrestar-lo, tot rigor que no sigui necessari per exercir un control sobre la seva persona ha de ser severament reprimit per la llei.
Article 10. Ningú no pot ser inquietat per les seves opinions, fins i tot religioses, sempre que la seva manifestació no alteri l’ordre públic establert per la llei.
Article 11. La lliure comunicació de pensaments i d’opinions és un dels drets més precioses de l’home. Tot ciutadà pot, doncs, parlar, escriure, imprimir lliurement, amb el benentès que haurà de respondre de l’abús d’aquesta llibertat, en els casos determinats per la llei.
Article 12. La garantia dels Drets de l’Home i del Ciutadà necessita d’una força pública; aquesta força queda instituïda per al bé comú, i no per a la utilitat particular d’aquells a qui està confiada.
Article 13. Per al manteniment de la força pública i per a les despeses de l’administració, és indispensable una contribució comuna. Aquesta contribució ha d’estar equitativament repartida entre tots els ciutadans, en funció de les seves possibilitats.
Article 14. Tots els ciutadans tenen el dret de verificar, per ells mateixos o per mitjà dels seus representants, la necessitat de la contribució pública, d’aprovar-la lliurement, de vigilar-ne el seu ús i de determinar-ne la quota, la fixació, la recaptació i la durada.
Article 15. La societat té dret de demanar comptes a qualsevol agent públic respecte de la seva administració.
Article 16. Tota societat en què la garantia de drets no estigui assegurada, ni la separació dels poders determinada, no té Constitució.
Article 17. Sent les propietats un dret inviolable i sagrat, ningú en pot ser privat, llevat que la necessitat pública, legalment constatada, ho exigeixi evidentment, i sota la condició d’una justa i prèvia indemnització.
L’Assemblea Nacional Constituent francesa va respondre a la “Gran Por” amb el Decret d’Abolició del Sistema Feudal, votat la nit del 4 d’agost de 1789. D’aquesta manera es suprimien les prestacions personals i la resta dels privilegis feudals (delmes, drets de caça, monopolis senyorials, etc.) i es va declarar la igualtat a l’hora de pagar impostos.
Decret d’Abolició del Sistema Feudal aprovat per l’Assemblea Nacional Constituent francesa (4 d’agost de 1789):
Art.1. La Asamblea Nacional destruye el régimen feudal, por completo. Decreta que, dentro de los derechos y deberes tanto feudales como de censos, aquellos que tengan que ver con las manos- muertas reales o personales, y la servidumbre personal, y aquellos que los representan quedan abolidos sin que haya indemnización. Declara que el resto podrán ser comprados y que el precio y forma de este rescate quedarán fijados por la Asamblea Nacional. De entre los citados derechos, aquellos que no queden suprimidos por este decreto seguirán, sin embargo, percibiéndose hasta su reembolso.
Art. 2. El derecho exclusivo sobre los palomares, ya sean pequeños o grandes, queda abolido. Las palomas se encerrarán en las épocas del año que fije la comunidad. Durante estos períodos se considerarán como caza y cualquiera tendrá derecho a cazarlas cuando estén en su finca.
Art. 3. De igual modo, queda abolido el derecho exclusivo de caza y de los vivares abiertos. Todo propietario tiene derecho a abatir y de mandar abatir, solamente en sus posesiones, cualquier pieza de caza, teniendo que conformarse a lo establecido por las leyes de policía que puedan intervenir para la seguridad pública. Quedan abolidas todas las capitanías, incluidas las reales, así como todos los cotos de caza, con independencia de su denominación. Se velará, a través de medios que sean compatibles con el obligado respeto a las propiedades y a la libertad, por el mantenimiento de la caza del Rey. Se encarga al señor presidente que pida al rey el indulto de los condenados a galeras y desterrados por simples delitos de caza, la puesta en libertad de los prisioneros y la abolición de los procedimientos en curso, por esta causa.
Art. 4. Quedan suprimidas todas las justicias señoriales sin que se proceda a indemnizaciones. Sin embargo, los oficiales de estas justicias seguirán ejerciendo sus funciones hasta que la Asamblea Nacional establezca un nuevo orden judicial.
Art. 5. Quedan abolidos todos los tipos de diezmos y sus cánones, cualesquiera que sean su denominación conocida y percibida, incluidos los de pago por los cuerpos seculares y regulares, por los beneficiarios, las asambleas parroquiales y todas las de manos-muertas. También los percibidos por la Orden de Malta y otras órdenes religiosas y militares, aunque se hayan dado a laicos en sustitución de opciones sobre porciones de congrua; a reserva de reflexionar sobre los medios alternativos para satisfacer los gastos del culto divino, el sustento de los ministros de los altares, el alivio de los pobres, las reparaciones y las reconstrucciones de las iglesias y presbiterios y el mantenimiento de todos los establecimientos, seminarios, escuelas, colegios, hospitales y demás comunidades que hasta ahora dependen de los diezmos.
Sin embargo, hasta que se provea y que los antiguos poseedores gocen de su sustitución, la Asamblea Nacional ordena que los citados diezmos se percibirán según las leyes y la manera acostumbrada.
En cuanto a los otros diezmos, de cualquier naturaleza, se podrán rescatar de la forma que reglamente la Asamblea, y hasta tanto no regule, la Asamblea Nacional ordena que la percepción se haga de la misma manera.
Art. 6. Todas las rentas de bienes territoriales perpetuos, sea en especie, en metálico, de cualquier género, cualquiera que sea su origen, cualquiera que sea su perceptor, manos-muertas, de patrimonio, de infantazgo, de Orden de Malta, serán rescatables. Los impuestos sobre las gavillas, de cualquier tipo y denominación, serán tratados de la misma forma, y tasados por la Asamblea. Se prohibirá, en adelante, crear cánones que no sean rescatables.
Art. 7. Desde ahora, se suprime la venta de oficios de judicatura y de ayuntamientos. La justicia se impartirá gratuitamente. Sin embargo los oficiales continuarán en el ejercicio de sus funciones y percibirán los emolumentos hasta que la Asamblea provea los medios para pagarles.
Art. 8. Las tasas de pie de altar de los párrocos de aldea quedan suprimidas y dejarán de pagarse en cuanto se proceda al aumento de las porciones congruas y a la pensión de los vicarios y se redactará un reglamento para fijar los ingresos de los párrocos de ciudad.
Art. 9. Los privilegios pecuniarios, personales o reales, en materia de subsidios, quedan abolidos para siempre. La percepción se hará sobre todos los ciudadanos y todos los bienes, de la misma forma. Y se va a reflexionar sobre los medios para efectuar el pago proporcional de todas las contribuciones, incluso para los seis últimos meses del año de imposición corriente.
Art. 10. Se declara que todos los privilegios particulares de las provincias, principados, regiones, cantones, ciudades y municipalidades, ya sean pecuniarios o de cualquier otro tipo, quedan abolidos definitivamente y se someterán al derecho común de todos los franceses. Todo ello por ser más beneficioso, para las provincias, la adopción de una legalidad nacional y de libertad pública que el sistema de privilegios de los que algunos gozaban, y cuyo sacrificio es necesario para realizar la íntima unión de todas las partes del imperio.
Art. 11. Todos los ciudadanos sin distinción de nacimiento podrán acceder a los puestos y dignidades eclesiásticas, civiles, y militares y ninguna profesión conllevará degradación.
Art. 12. En el futuro no se enviará a Roma, ni a la vicelegación de Aviñón, ni a la nunciatura de Lucerna, ninguna renta por anatas o de cualquier otro tipo. Los fieles diocesanos se dirigirán a sus obispos para el caso de provisiones de beneficios y dispensas, que se concederán gratuitamente, bien entendiendo que todas las iglesias de Francia deben de gozar de la misma libertad, a pesar de todas las reservas, expectativas y repartos por meses.
Art. 13. Las primas por muerte de un eclesiástico, derechos sobre cotos, derechos por vacante, censos señoriales, rentas para S. Pedro, y cualesquiera otros del mismo tipo de a favor de los obispos, archidiáconos, arciprestes, cabildos de canónigos, párrocos antiguos, bajo cualquier denominación, quedan abolidos, salvo aquellos casos en que pertenezcan, hasta que se provea, a archidiaconados o arciprestazgos dotados insuficientemente.
Art. 14. La acumulación de beneficios no pondrá existir en el futuro cuando las rentas del beneficio o de los beneficios de los que se sea titular excedan la cantidad de 3.000 libras. Queda también prohibido poseer pensiones sobre beneficios, o una pensión y un beneficio, si el producto excede la misma cantidad de 3.000 libras.
Art. 15. La Asamblea, previo informe, se ocupará, de acuerdo con el rey, de la supresión de las pensiones, gracias, sueldos que se aprecien excesivos. Se determinará para el futuro una cantidad a disposición del rey con este objeto.
Art. 16. La Asamblea decreta que se acuñará una medalla en memoria de las grandes e importantes deliberaciones que se acaban de tomar para la felicidad de Francia y que se cantará un Te Deum de acción de gracias en todas las parroquias e iglesias del Reino.
Art. 17. La Asamblea proclama solemnemente al rey Luis XVI Restaurador de la libertad francesa.
Art. 18. La Asamblea Nacional visitará personalmente al rey para presentar a Su Majestad el decreto que acaba de adoptar, mostrarle su más respetuoso agradecimiento y suplicarle el canto del Te Deum en su capilla y al que ruegan poder asistir.
A Arras, una ciutat ubicada a Artois, al nord-est de França en el límit amb els Països Baixos, va néixer, el 6 de maig de 1758, Maximilien François Marie Isidoire de Robespierre, qui arribaria a ser un dels polítics revolucionari francesos més destacats. Fill de Jacqueline-Margarite Carraut, filla d’un empresari cerveser, i François de Robespierre, un reconegut advocat de la localitat –és dir, de base petit burgesa–, va haver de fer-se càrrec dels seus quatre germans petits en morir la mare de part i patir l’abandonament patern.
Robespierre va créixer sota un caràcter desconfiat i tancat en si mateix. Gairebé no tenia amics i generalment refusava el contacte físic, a més de mostrar-se impenetrable en el pla emocional. Gràcies a una beca, va finalitzar els estudis a París –on coincidiria amb altres protagonistes de la Revolució com Camille Desmoulins– per exercir com a advocat a Arras (1781), on va assolir un important reconeixement, especialment com a defensor dels menys afavorits, i va resultar elegit com un dels vuit diputats que representarien la la província d’Artois en el Tercer Estat als Estats Generals (1789). Apassionat lector de Rousseau, les seves idees al voltant del contracte social van afavorir el seu pensament contra l’absolutisme monàrquic. En aquesta primera etapa com a diputat ja començaria a destacar per l’eloqüència dels seus discursos, la defensa de les classes desafavorides, l’oposició a la tirania, la defensa de les llibertats, l’educació pública i gratuïta, i per l’extremisme de les seves idees. En els Estats Generals arribaria a pronunciar la següent afirmació: “matar un home és tancar-li el camí per a tornar a la virtut; és matar l’expiació; és fet deshonrós matar el penediment”.
Transformats els Estats Generals en Assemblea Nacional Constituent, Robespierre formaria part de l’oposició democràtica i, influït per les idees de Rousseau, reclamaria el sufragi universal i defensaria la plena democràcia política i social, d’acord amb els interessos de la petita burgesia. La seva eloqüència, la seva integritat moral i l’austeritat dels seus costums van acabar per apropar al seu voltant un nombrós nombre de seguidors que l’assenyalaven com a exemple de virtut. La seva honestedat i vida senzilla li valgueren des d’aquest moment el sobrenom de l’Incorruptible.
Va ser un dels principals líders del club dels Jacobins (des de 1790), l’evolució democràtica del qual impulsaria decididament. Quan, el 1792, els girondins van declarar la guerra a Àustria, Robespierre s’oposà a la política bel·licista, que creia perillosa sense haver consolidat l’obra revolucionària a l’interior del país (“ningú estima els missioners armats”), i, temerós de la possibilitat contrarevolucionària, acusaria La Fayette de cercar el poder absolut. Va aconseguir articular un multitudinari moviment popular que va conduir a l’assalt a les Tulleries i a la captura de Lluís XVI i la seva família, presoners del poble de París representat per la Comuna.
Després de les jornades de l’agost del 1792, Robespierre augmentaria la seva influència, esdevenint un dels dirigents principals de la Comuna de París (el govern municipal parisenc). Va comprendre que per a salvar la Revolució era necessari recolçar-se en el poble, i que per fer-ho s’havia d’atendre les seves necessitats socials. L’incorruptible impulsaria aleshores la formació d’una nova assemblea que substituís la Legislativa. El mateix dia que les tropes franceses s’imposaven a les prussianes a Valmy, s’inauguraven les sessions del nou parlament, la Convenció Nacional, escollida per sufragi universal. Elegit diputat per París, Robespierre dirigiria, juntament amb Danton i Marat, la política dels jacobins.
La Convenció va abolir la monarquia i va proclamar la República. Els objectius de Robespierre passarien ara, principalment, per l’execució de Lluís XVI, l’eliminació dels girondins i la creació del Comitè de Salvació Pública, del qual va esdevenir el màxim dirigent. Executat Lluís XVI, el 21 de gener de 1793, el següent objectiu s’assoliria el maig amb l’expulsió dels girondins de la Convenció. La política girondina havia comportat l’articulació de la Primera Coalició antifrancesa i havia permès l’esclat del moviment contrarevolucionari de la Vendée, deixant un poble famèlic i exasperat. La pàtria corria perill i la solució va ser la constitució del Comitè de Salvació Pública. Els revolucionaris radicals s’havien imposat als moderats.
Assassinat Marat poc després, restaven Robespierre i Danton com a homes forts de l’Estat. En satisfer bona part de les reivindicacions dels sans-culottes, el moviment popular, obtingué llur suport, que li permeté d’exercir un poder pràcticament absolut. Impulsà mesures revolucionàries radicals, dominà les insurreccions contra la revolució, conjurà el perill exterior i instaurà el culte a l’Ésser Suprem. Així, amb aquests objectius, impulsaria la Llei de Sospitosos, projectada per a reprimir els enemics de la Revolució, va concedir facultats policials a les societats populars, va incrementar les potestats del Tribunal Revolucionari i va crear l’Exèrcit Revolucionari, una milícia de sans-culottes que vigilaria i castigaria els contrarevolucionaris i s’encarregaria de l’aprovisionament de les ciutats. D’altra banda, per atacar la forta carestia provocada per la guerra, va fixar preus màxims i salaris mínims, legalitzant les requises i racionaments, així com gravant amb força les economies més afavorides. Tanmateix, establiria l’escolarització obligatòria i gratuïta i un programa d’ajudes als pobres.
Robespierre feia, d’aquesta manera, seu la idea dels sans-culottes de que el dret a l’existència era anterior al dret a la propietat: “El primer dret és el d’existir, la primera llei social és la que garanteix a tots els membres de la societat els mitjans per existir, totes les altres han de restar subordinades a aquesta”. Això no volia dir pas que negués la propietat. El seu objectiu era una propietat limitada, creació de la llei civil, davant de les opinions més radicals que la proclamaven com un dret natural.
Tot i la importància d’aquestes accions polítiques i socials, Robespierre passaria a la història per una altra decisió, possiblement la més transcendent a nivell institucional: el Terror. La Constitució vigent va quedar sense efecte per les circumstàncies excepcionals i va ampliar les competències del Comitè de Salvació Pública. El Terror va ser això, una política dràstica i agressiva per a reprimir qualsevol intent contrarevolucionari. Per a Robespierre el Terror era la força de la nova República, la resposta que corresponia a una situació d’excepció. Durant els deu mesos que va durar el Terror, des de la implantació de la Llei de Sospitosos (17 de setembre de 1793) fins a la caiguda de l’Incorruptible, passarien per la guillotina els caps dels principals enemics de la Muntanya, començant per la reina Maria Antonieta. Robespierre aprofitaria la lluita de faccions entre els revolucionaris extremistes per a eliminar qualsevol oposició a la seva política, i, fins i tot, envià Hébert i Danton a la guillotina.
Passats, però, els moments de perill, que podien justificar les mesures excepcionals, la seva actuació autoritària, per a alguns autors dictatorial i tirànica, li féu perdre el suport popular. Aquestes accions de govern portaven en si mateixes a l’autodestrucció del líder jacobí; detentor indiscutible del poder, va trobar-se aïllat i no va poder evitar ésser detingut durant el cop d’Estat del 9 Termidor, que ell havia provocat amb les seves amenaces. Malgrat ésser momentàniament alliberat per les forces insurrectes de la Comuna de París, li mancà decisió i, en ésser novament detingut, sembla ser que va intentar suïcidar-se.
Fou guillotinat a la Plaça de la Revolució, juntament amb Saint-Just i d’altres dirigents jacobins, el 10 termidor (28 de juliol). Amb la seva execució, la burgesia moderada recuperava el control del procés revolucionari.
El Terror és un període de la Revolució francesa que va des del setembre del 1793 al juliol del 1794, durant el qual els jacobins, dirigits per Robespierre, i sota el recolzament de la Convenció, van imposar un règim dictatorial, a través de l’actuació del Comitè de Salvació Pública. La primera onada, per l’octubre del 1793, va ser provocada pel perill militar contra la Convenció i va culminar amb l’execució de Maria Antonieta i de nombrosos girondins. La segona onada (el Gran Terror), va produir-se entre els mesos de juny i juliol del 1794. El Tribunal Revolucionari de París va ser el gran instrument del Terror: ampliada la seva jurisdicció a tota la República, van ser suprimides les garanties de l’acusat i podia dictar només dues menes de sentència: llibertat o mort. El període del Terror, que es va complementar amb mesures de caire econòmic, va finalitzar amb la caiguda de Robespierre i l’inici de la reacció termidoriana.
Milers de ciutadans, de tots els estaments, havien estat guillotinats sota l’acusació de contrarevolucionaris. Fins i tot Charles-Henri Sanson, el botxí oficial de París, que va exercir durant trenta-quatre anys, deia sentir fàstic del seu ofici:
Abans, quan em presentava en una presó, feia por fins i tot als presos més atrevits. Avui, cap dels presos que trobo als corredors no sembla pensar que potser demà vindré a buscar-lo. N’hi ha que fins i tot em somriuen, i aquests somriures em causen un efecte estrany.
M’he pogut acostumar a l’horror que produeixo, però acostumar-me a portar a la guillotina gent que gairebé et dóna les gràcies resulta molt més difícil. Fa temps que la meva mà hauria defallit si tingués alguna influència en les altes decisions de la justícia. En veritat, quan els mires, sembla com si tots (jutges, jurats, acusats) tinguessin una malaltia que s’hauria d’anomenar el deliri de la mort.
Davant de l’amenaça militar a l’exterior i de l’increment dels fronts contrarevolucionaris a l’interior (la Vendée i la revolta federalista), la Convenció de la Muntanya va instaurar el Terror el setembre de 1793. Es van ordenar detencions i execucions en massa que es van prolongar durant tota l’etapa dels montagnards. Així, del mig milió de detinguts en aquest període (setembre de 1793-agost de 1794), més de 40.000 persones van ser condemnades a mort o executades sumàriament. A més, hi va haver 200.000 morts a causa de la guerra civil que havia esclatat.
Extracte del Decret Relatiu als Sospitosos de 17 de setembre de 1793:
Art. 1r. Immediatament després de la publicació d’aquest decret, tots els sospitosos que es trobin al territori de la República i encara que estiguin en llibertat seran detinguts.
Art. 2n. Es consideraran sospitosos: Primer, els que per la seva conducta, per les relacions que tenen i pels seus propòsits o escrits s’han mostrat partidaris de la tirania o el federalisme i enemics de la llibertat; Segon, els que no puguin justificar el compliment dels seus drets cívics; Tercer, les persones que se’ls hagi negat el certificat de ciutadania; Quart, els funcionaris públics suspesos o destituïts de les seves funcions per la Convenció Nacional o pels seus comissaris i no rehabilitats; Cinquè, els fins ara nobles, compresos els marits, les dones, pares, mares, fills o filles, germans o germanes, i els administradors d’emigrats que no hagin manifestat constantment la seva adhesió a la Revolució; Sisè, els que han emigrat des de l’1 de juliol de 1789, encara que hagin tornat a França.
Art. 3r. Els comitès de vigilància […] són els encarregats, cadascun en la seva circumscripció, de redactar la llista de sospitosos, d’expedir contra ells l’ordre de detenció i de segellar els seus papers. Els comandants de la força pública als quals seran enviades aquestes ordres estan obligats a executar-les immediatament sota pena de destitució […].
Art. 8è. Les despeses de l’empresonament seran carregades als detinguts i seran repartides a parts iguals entre ells. La seva custòdia serà confiada preferentment als pares de família o parents dels ciutadans que han marxat o marxaran a les fronteres. El salari es fixarà per a cada vigilant en el valor d’una jornada i mitja de treball.
Art. 9è. Els comitès de vigilància enviaran immediatament al comitè de seguretat nacional de la Convenció Nacional la relació de les persones que hagin fet empresonar, els motius del seu empresonament i els papers que se’ls hagin confiscat com a sospitosos.
Art. 10è. Els tribunals civils i criminals podran, si fos el cas, retenir en estat d’empresonament o enviar als edificis de detenció indicats, als preventius de crims dels quals s’hagi declarat que no hi ha cas per a l’acusació o que hagin estat absolts de les acusacions formulades contra ells.
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